Les connaissances médicales
« scientifiques » inculquées de professeurs à élèves
s'acquièrent dans des écoles. Le savoir empirique se transmettait sur
le tas, de mère à fille et de père en fils.
Il semble que le succès de la
médecine hellénique descenda de cette exigence pécuniaire en vertu
de l'éternel principe que ce qui coûte cher, doit être bon (l'ancien
disait de ces patriciens qu'ils exercent leur art par esprit luxe, pour
gagner notre confiance).
Plus tard, Galien prolongea les fondements de la médecine d'Hypocrate
en développant le résonnement clinique et jeta les bases. Réservées
aux riches et à la fois aux scientifiques, religieux et
philosophiques, subside une médecine populaire empirique et
traditionnelle à laquelle les riches et les puissants encourraient aux
pressions.
Quand la première avait échoué.
Après la dislocation de l'Empire
romain, la religion chrétienne triomphante privilégia les aspects
matériels de l'humanité.
Le pouvoir ecclésiastique plaça la médecine savante sous haute
surveillance.
La hiérarchie sacerdotale maintient les médecins dans un rôle
subalterne, leur interdisant l'expérimentation et relégua les
guérisseurs empiriques au rang de « sorciers ». Les seuls
thaumaturges que l'église toléra furent les prêtres guérisseurs,
les saints faiseurs de miracles qui étonnaient les foules par leur
charisme, guérissant par l'imposition des mains en souvenir du Christ.
Selon les précepteurs de l'évangile : Ils imposeront leurs mains aux
malades, ces derniers seront guéris (Marc 16-18) ou par l'application
du Crusifix sur les blessures.
Curieusement, selon une tradition
qui remet à Robert II le pieu (996-1031) les rois de France (et
d'Angleterre) acquéraient par la prière du saint Chrêne dont ils
étaient joints lors de la cérémonie du sacre.
Le pouvoir miraculeux de guérir les malades particulièrement ceux
attendant d'écrouler (fistules provoquées par l'adémite cervicale
chronique d'origine tuberculeuse) ainsi, lors du sacre de certaines
cérémonies religieuses, le roi usait de son pouvoir de thaumaturge en
guérissant des centaines de malades, dessinant sur leur visage le
signe de la croix en prononçant la formule rituelle « le Roi te
soigne, Dieu te guérit ».
En Angleterre, plus de 50 000 malades venaient chaque année chercher
la guérison par la « main royale » auprès d'Édouard le
confesseur (1052-1108) ou Philippe 1er repartait guéri en Gaule. Cette
royale coutume persista en France jusqu'au XIXe siècle.

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Le guérisseur, qu'il soit docteur
ou non, a recu le don de guérir, alors que le médecin diplômé sait
sans vocation seulement acquise. Après de longues études, le minimum
de connaissances l'autorisant officiellement à soigner cette
rétribution. Le véritable guérisseur considère que son pouvoir de
guérir n'est pas un privilège, mais un doux dieu dont il n'est que le
très humble et révocable dépositaire. Ambroise paré l'un des plus
grands médecins de tous les temps disait déjà : "Je les soigne,
dieu les guérit".
Durville estime que le fluide qui
émane en permanence de notre corps l'entour d'une véritable
atmosphère magnétique (l'aura)
de quelques militants trop farfelues qui les ridiculèrent, le
spiritisme renaît au Brésil et aux Philippines ou de célèbres
"chirurgiens aux mains nues" semblent imprégner de sa doctrine. En
France, le magnétisme retrouva ses lettres de noblesse grâce à
quelques guérisseurs exceptionnels. En particulier Hector DURVILLE
(1849-1923) et ses deux fils Gaston et Henri, dont la simplicité, le
charisme, sérieuse et l'efficacité forcèrent l'admiration.L'actino
psychique que le guérisseur mobilise cette force et la focalise dans
le but de guérir les querelles Byzantines des adeptes aux théories
fumeuses.Durville et quelques autres grands guérisseurs permirent au
magnétisme auratif de redevenir une alternative crédible à la
médecine allopathique. Durant des lustres, ils formèrent au sein de
leur fameuse école du 36 au Mozart à Paris des centaines d'excellents
patriciens.
Depuis 1945, malgré le redoutable arsenal législatif
mis en place par l'état sur les conseils intéressés de l'ordre des
médecins, la France voit refleurir une génération de grands
magnétiseurs tels que Charles de Saint-Savin, René Hotlequiet, Paul
Hareng sans oublier les jeunes d'aujourd'hui que je ne citerais pas.
Sans l'honneur de leur magnifique profession, « ils soufflent » le
chaud et le froid, « imposent » les mains, « manipulent,
magnétisent, soignent » par les plantes et « prient ». Ils
soulagèrent souvent et guérissent « miraculeusement » des malades
que la médecine officielle impuissante, malgré toutes ses
connaissances et son arsenal thérapeutique, doit parfois abandonner à
leur sort. Les résultats spectaculaires obtenus par certains
magnétiseurs sont-ils l'effet des techniques utilisées, alors que
leur « pouvoir » reel semble si terne, au-delà de la simple
suggestion ? De l'effet placebo ? Ou bien ces résultats sont-ils la
preuve d'un don inné ? Acquis ? Un don de dieu ? Une faculté
particulière de déclencher l'autoguérison ? Toujours est-il que
d'imembrables guérisons sont obtenues ainsi, partant dans le monde
sans que le corps médical aujourd'hui tant puissant qu'ils se prêtent
détenteur absolu du savoir, puisse expliquer ces faits sans tomber
dans l'injure et le mépris.
Qui sont donc ces patriciens
empiriques qui ont pour tout diplôme les témoignages de
reconnaissance de leurs patients ? Ces guérisseurs qui obtiennent des
rémissions spectaculaires dans des cas ou la médecine officielle
declare forfait ? Ces hommes et ces femmes qui à mains nues, a l'aide
de leur seul don, dont ils disent tenir de dieux ou d'un savoir
transmis de générations, redonne au malade équilibre et santé ? En
général, ce sont des gens simples, croyants d'un robuste bon sens qui
découvrent leur don par hasard et qui quittent tout pour se mettre au
service de leur prochain. |